Au commencement était le Verbe

#Paris : l’écologie punitive d’Anne Hidalgo


On ne peut pas reprocher aux libéraux d’être des idéologues abrutis faisant des génuflexions en présences des saintes équations d’une doxa économico-financière sourde et aveugle, et laisser s’installer une dictature écologiste au prétexte que celle-ci serait bénéfique pour notre santé et de gauche.

Toute application bête et méchante d’une idée, même belle sur le papier, suscite des réactions épidermiques qui, à terme, concourront à son échec.

Oui, Anne Hidalgo a raison de penser que l’hyper-centre parisien doit être idéal à vivre sans voitures, sans odeurs et sans bruits.

Oui le diesel est notoirement cancérogène, et le parc français de véhicules roulant au gas-oil est immense, encouragé en cela par des décennies d’incitations à coups de subventions publiques qui ont enrichi les constructeurs.

Oui 84% des franciliens sont pour une politique volontaristes dans ce domaine, eux qui sont les premiers à souffrir d’une qualité de vie épouvantable, s’entassant des heures durant sur des axes routiers dont la saturation le dispute à celle de transports en commun vieillissant qui les transportent dans des conditions d’inconfort proches de celles des bétaillères.

Oui la solution Vélib est rigolote pour profiter des splendeurs de la capitale en mode balade.

Mais Paris n’héberge pas que des riches se déplaçant dans des véhicules à essence. Paris est traversée dans toutes les directions par des banlieusards qui travaillent souvent très loin de chez eux et pour lesquels les temps de trajet domicile-travail pèsent lourdement sur le quotidien. Paris n’héberge pas que des jeunes à même de se déplacer en bicyclette.

Tout n’est pas vert, noir ou blanc.

Si Anne Hidalgo, maire de Paris, souhaite rendre sa ville vivable, elle doit y parvenir avec le soutien des parisiens ainsi que des 10 millions de français vivant dans son environnement immédiat, et pas seulement des membres verts de son conseil municipal.

Et quand je dis « membres verts », je ne fais nullement référence au plug anal de la place Vendôme qui a pollué le paysage de la capitale au prétexte qu’il s’agissait de l’oeuvre d’un artiste qui avait le vent en poupe.

Voilà, tout Eddy.


Wake up.
Lovegiver

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Cette entrée a été publiée le 26 février 2015 par dans Ecologie, Santé, et est taguée , , .
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