Au commencement était le Verbe

La Grèce à nouveau au bord du chaos


Si nous avions besoin d’une démonstration pour prouver que les dettes des états ne doivent pas être financées par les marchés (des prêteurs privés comme les banques) mais par une banque centrale, ce serait celle là (Source : Libération).

Ce qu’il se passe en Grèce est extrêmement grave.

grece_dette_sysipheLes sondages plaçant le parti de gauche Syriza en tête des prochaines élections ont entraîné une augmentation des taux des banques !
La première victime est évidemment le peuple grec qui va voir ses impôts enrichir les banques plus encore alors qu’il commençait à peine à relever la tête.

Accepterions-nous que notre banque fasse varier ses taux en fonction des décisions que nous prenons dans nos vies ?
Un divorce, un mariage, un souci de santé pourraient impacter nos finances parce que notre banque estime qu’il s’agit d’une mauvaise chose ?

C’est ainsi que cela fonctionne pour les états européens depuis que l’Europe à décidé contre la volonté de certains de ses peuples de faire financer les dettes des états par des établissements de crédit privés.
Ainsi, une décision populaire issue d’un scrutin pourrait provoquer par anticipation (Syriza n’est pas encore élu, il ne s’agit que d’un sondage d’opinion ; de la liberté de penser dans le pays de la démocratie…) une augmentation des taux auxquels empruntent ces états.

Le libéralisme, par son fonctionnement, vient de nous enseigner comment il était possible de valoriser la Démocratie.
La démocratie grecque vaut donc moins en euros que le cumul de ses dettes.

Quel choc pour tous ceux qui, comme moi, avaient retenu de leurs manuels d’histoire ou de philosophie que la liberté n’avait pas de prix.

 

Wake up.

Lovegiver

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Cette entrée a été publiée le 20 décembre 2014 par dans Dette, Europe, Grèce, et est taguée , , , , .
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